Le Canada est déterminé à soutenir fermement les travaux conjoints avec le gouvernement de l’Ontario et les peuples autochtones pour assurer la protection et la restauration des Grands Lacs. La ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, a annoncé que le gouvernement du Canada investira 44,84 millions de dollars dans l’Initiative de protection des Grands Lacs, montant qui fait partie du financement de 70,5 millions de dollars prévu dans le budget de 2017 pour la protection des eaux douces. Cet investissement permettra de s’attaquer à des questions qui ont des répercussions sur la vie de nombreux Canadiens, par exemple l’eau potable qu’ils boivent (un Canadien sur quatre et un Américain sur dix boivent de l’eau des Grands Lacs), les plages qu’ils fréquentent, ou encore les eaux qu’ils utilisent pour pêcher ou nager. Les Grands Lacs représentent environ le cinquième des réserves mondiales d’eau douce et si l’on considérait la région comme un pays, celui-ci constituerait la troisième économie mondiale. Cette région fournit 51 millions d’emplois, soit près de 30 % de la main-d’œuvre combinée des États-Unis et du Canada. Misant sur une solide base de programmes existants dans les Grands Lacs, cet investissement permettra également d’axer davantage les efforts sur les questions les plus importantes pour les Canadiens, notamment la mise en œuvre de l’Accord Canada–États-Unis relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs et de l’Accord Canada-Ontario concernant la qualité de l’eau et la santé de l’écosystème des Grands Lacs. L’assainissement des Grands Lacs crée de nouvelles possibilités de croissance économique.
De nouveaux programmes seront axés sur la réduction des algues toxiques et nuisibles et le renforcement de la résilience des terres humides côtières des Grands Lacs. Une de leurs priorités sera de déterminer les eaux littorales à risque, qui sont les eaux les plus utilisées par les Canadiens comme source d’eau potable ou à des fins récréatives. En outre, ils cibleront la réduction des rejets de produits chimiques nocifs. Enfin, ils tenteront de renforcer la mobilisation des peuples autochtones et du public relativement aux questions touchant les Grands Lacs.